L'affaire King Crimson
Depuis que j'ai réussi à faire dire à mon père : "Non, je n'aime pas
le rock", je n'ai plus aucun scrupule à dépouiller cette partie de sa
discothèque.
Une des choses les plus illarantes là dedant, c'est de retourner les vinyls.
La
plupart sont signés de la main de mon père, de celle de ma mère ou
encore d'un certain "Robert" à qui, semblerait-il mes parents ont volés
beaucoup d'albums dans leur jeunesse... (dont Black & Blue, et un album de Van Der Graff
Generator, merci mec !). Ensuite, j'ai tout déplacé et organisé une grande scéance d'écoute dans le salon. Ca
a attiré ma maman, qui s'est mise à commenter chacunes de mes
découvertes, jusqu'à "In the Court of the Crimson King" (1969) ou, sans
hésitation, elle a déclaré : "celui là est à moi, j'adorais cet album,
je le connais par coeur."
Sauf
que j'avais tout inspecté, et que je savais que derrière il y avait le
prénom de mon papa. Pendant quelques secondes, j'ai penser lui dire, en
ricanant interieurement : "Ben, alors papa à du le confondre avec un vinyl de Chicago..." .
Et puis finalement j'ai rien dit... Sauf qu'elle a quand même finit par
retourner le vinyl, même qu'elle a eu l'air vachement décue, du coup,
j'ai
pas osé lui dire que les vinyls de Yes et d'America eux, sont signés de
sa main...